Relation hétérosexuelle

Deux articles encadrent en particulier les actes amoureux en Tunisie. Il en résulte qu'il est passible de prison le fait de s'embrasser dans la rue et d'avoir des relations sexuelles hors mariage chez soi, dans un hôtel, etc.
À noter : Certaines personnes prennent ainsi deux chambres d'hôtel pour une nuit. Une chambre est occupée par le couple et l'autre chambre vacante pour la nuit.. S'abstenir donc de s'embrasser dans la rue et les lieux publics. Dans les bars et endroits touristiques, il est courant de voir des personnes s'embrasser.
Apprendreletunisien.com n'encourage en aucun cas ces pratiques qui sont répressives par le code pénal tunisien.

Article 226.
- Est puni de six mois d'emprisonnement et de quarante huit dinars d'amende, quiconque se sera, sciemment, rendu coupable d'outrage public à la pudeur.

Article 226 bis.
- Est puni de six mois d'emprisonnement et d'une amende de mille dinars quiconque porte publiquement atteinte aux bonnes moeurs ou à la morale publique par le geste ou la parole ou gène intentionnellement autrui d'une façon qui porte atteinte à la pudeur.
Est passible des mêmes peines prévues au paragraphe précédent quiconque attire publiquement l'attention sur une occasion de commettre la débauche par des écrits, des enregistrements, des messages audio ou visuels, électroniques ou optiques.

Si la loi tunisienne n'interdit pas explicitement les baisers, les articles 226 et 226 bis du Code pénal sont assez vague pour permettre la répression. Est ainsi puni de "six mois d'emprisonnement" quiconque se sera rendu "coupable d'outrage public à la pudeur" ou aura porté "publiquement atteinte aux bonnes moeurs ou à la morale publique".
Pour des précisions, prière de repasser plus tard.
"Si on veut l'appliquer, on peut", résume Me Hamadi Maalaoui.
Les condamnations à de la prison ferme restent en revanche très rare pour les couples qui s'embrassent en public. "Il y a eu quelques cas d'emprisonnement en cas de récidive", se souvient Me Ghazi Mrabet.
Avocat pénal présent sur tous les fronts, Me Mrabet qualifie la loi de "traquenard utilisé pour emmerder quelqu'un", la comparant volontiers au décret-loi 52 relatif aux stupéfiants.
Pour Me Ramzy Jebabli, la peine peut également dépendre du niveau social du couple. "Des étudiants en médecine obtiendront un sursis quand des chômeurs seront condamnés".
Incapable de définir "les bonnes moeurs", la loi laisse l'appréciation à la police, au procureur et au juge. Et s'il n'y a pas de témoin, la seule preuve, c'est le procès verbal. "La décision revient aux flics", regrette Ghazi Mrabet.
Ca dépend du policier, et "ça dépend du bisou"
Au commissariat de la rue de Palestine, ils n'ont interpellé qu'un couple en cinq ans. "L'homme était en état d'ébriété et il avait partiellement dévêtu sa compagne", raconte l'agent. Ils s'en sont tirés avec un avertissement.
Mais au commissariat du parc du Belvédère, lieu de prédilection de nombreux couples, le discours change.
"C'est interdit", affirme le chef de station, tandis qu'un autre ajoute que "ça dépend du bisou". Il y aurait donc petit bisou et gros bisou. Les policiers assument pleinement la loi arbitraire.
"La loi, c'est nous", explique le chef de station en agitant les mains. Tout dépend de la situation: le lieu, la manière de s'embrasser, "l'intention d'aller plus loin" (sic).
Pendant le ramadan, ils sont moins tolérants "parce que les gens peuvent rompre leur jeûne en les voyant s'embrasser".

(issu de l'article de huffpostmaghreb)

Relation homosexuelle

Les homosexuels encourent toujours une peine de trois ans de prison, selon l'article 230 du code pénal.
L'article 230 du Code pénal de 1913, largement modifié en 1964, prévoit jusqu'à trois ans de prison pour sodomie entre adultes consentants. Si les cas de poursuites restent rares, les vexations restent nombreuses, allant jusqu'aux violences physiques. Il convient cependant de rappeler que l'article 230 condamne une pratique sexuelle qui n'est pas exclusivement homosexuelle. Le sentiment amoureux entre deux personnes de même sexe n'est pas explicitement condamné.

(issu de l'article de wikipedia)


Votre Commentaire